Voici le portrait-robot des 4,8 millions de passoires thermiques françaises
La France en compte exactement 4,8 millions, selon une enquête des services des statistiques du ministre de la Transition Écologique publiée la veille de la présentation du plan. Soit environ 17% du nombre total des résidences principales. Autrement dit, plus d’un Français sur six habite un logement mal isolé. Mais, fort heureusement, les logements classés avec une étiquette F ou G (qui se trouve sur le diagnostic de performance énergétique) ne sont pas les plus nombreux (voir ci-dessous). Ce sont les étiquettes D et E les plus fréquentes (34% et 24% du parc). Un résultat loin d’être satisfaisant.
Mais quel est le profil de ces «passoires thermiques»? Ce sont essentiellement des maisons individuelles, des petites surfaces et des bâtiments construits avant 1948.
Sans surprise, la plupart des logements très énergivores sont occupés par les ménages les plus modestes. Ce sont surtout des locataires privés (28% des «passoires») et des propriétaires (23%). C’est bien la preuve que ces logements ne sont pas rénovés parce que leurs propriétaires, qu’ils soient occupants ou pas (bailleurs), n’ont pas forcément les moyens de réaliser des travaux de rénovation.
Où trouve-t-on ces «passoires»?
Dans des départements ruraux et/ou montagneux comme la Nièvre (58), la Creuse (23) ou encore le Cantal (15). Leur part s’échelonne entre 40% et 50%. À l’inverse, elles sont beaucoup plus rares – seulement 6% de logements énergivores – dans les Pyrénées-Atlantiques (64), Landes (40) et Gironde (33) où les besoins en chauffage, qui joue un rôle majeur dans le diagnostic de performance énergétique, sont moins importants.
Enfin, qui occupe les «passoires thermiques»?
Ce sont essentiellement des locataires du parc privé: 23% de logements classés F ou G contre 7% dans le parc social. «Le parc social est sensiblement moins énergivore que le parc privé, ce qui s’explique par une forte prévalence du chauffage collectif au gaz, ainsi que par un effort de rénovation ciblé», selon le rapport.
Sans surprise, la plupart des logements très énergivores sont occupés par les ménages les plus modestes. Ce sont surtout des locataires privés (28% des «passoires») et des propriétaires (23%).
C’est bien la preuve que ces logements ne sont pas rénovés parce que leurs propriétaires, qu’ils soient occupants ou pas (bailleurs), n’ont pas forcément les moyens de réaliser des travaux de rénovation.
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